La cuisine asiatique et les produits ultra-transformés
La découverte du glutamate monosodique (GMS) en 1908 et la mise en place de méthodes de production industrielle à grande échelle de ce rehausseur de goût sont venues modifier la cuisine asiatique traditionnelle et ancestrale. En raison d'un mode de vie urbain, plusieurs ont abandonné la production maison des sauces, des pâtes fermentées et des condiments au profit des produits industrialisés et ultra-transformés qui contiennent du GMS. L'utilisation du GMS tend à se généralisé et fait maintenant partie intégrante de la cuisine asiatique, surtout en occident.
Le GMS est tellement puissant qu'il vient altérer la capacité des 3 centres névralgiques du goût (la langue, le palais et le nez) de percevoir correctement les saveurs plus subtiles et la capacité d'interpréter les signes de satiété.
Il est très difficile de préparer un mets asiatique sans produit industriel comme la saumure de poisson (en passant, j'ai une recette de saumure de poisson maison), la sauce soya, la sauce d'huître, la sauce hoisin, la sauce aux prunes, la sauce tamari, la pâte de crevettes, la sambal oelek. Beaucoup de ces produits contiennent du GMS. D'autres contiennent une quantité importante de sucre et de sel.
Il est tout aussi difficile de reproduire le goût de très nombreux plats asiatiques sans ces produits industriels. Il est encore plus difficile de faire une version saine de ces produits à la maison dont le goût se rapprocherait de la version industrielle. Fort de ce constat, j'ai accepté le fait que je n'y arriverai probablement jamais et qu'il faille me contenter de versions maisons.
Dans ma capsule d'information sur le GMS, vous trouverez plus d'information sur ce produit et sur les substituts possibles.